Le parcours en PMA et ses conséquences sur la suite

Le parcours en PMA aiderait-il les couples en mal d’enfants (une fois leur désir réalisé et le bonheur de tenir dans leurs bras leur petite merveille de progéniture), à profiter pleinement de la parentalité ?

Les difficultés pour devenir parents et le parcours du combattant de la PMA auraient-ils une incidence (positive, négative ?) sur la façon d’élever, d’éduquer son enfant ?

Au contraire, ce bébé tant attendu, tant voulu, tant désiré… ne deviendrait-il pas, une fois là, dans la vie, par la force des choses (inévitablement ?), un enfant adulé, fantasmé, sur-valorisé ?

Quelles répercussions sur cet enfant qui n’aura rien demandé à personne ?

Ou est-ce que le fait de penser tout cela, de se poser toutes ces questions bien avant sa « miraculeuse » survenue, de porter  une réflexion -sur la durée donc- (déjà un peu plus de 2.5 ans d’essai en ce qui nous concerne), nous immunise contre les dangers potentiels de l’enfant roi sur lequel le couple aura misé tant d’espoir ?

Peut-être que poser la question de la sorte est déjà en soi une avancée (le fait d’avoir conscience de cela…). Peut-être que la question ne se pose pas en ces termes. Peut-être que, tout simplement, il n’est pas nécessaire d’anticiper là-dessus puisque de toute façon, ce n’est pas parce ce qu’il y a désir de grossesse qu’il y aura forcément grossesse… puis accouchement… puis vie.

En tout cas, même si mon homme et moi n’avons jamais d’enfant, je sais que ma réflexion me permettra d’avancer, d’une façon ou d’une autre, vers d’autres horizons, désirs, envies…

4 réflexions sur “Le parcours en PMA et ses conséquences sur la suite

  1. Parfois je me dis que notre enfant serai une maman poule plutot stricte, pfffffffff mais quand je m’aperçois que je suis complètement gaga de mes chats, alors mon futur enfant……..
    Je ne veux pas le mettre sous cloche, mes parents m’ont attendu pendant des années, ils m’ont étouffée, ils ont tous misé sur moi scolairement parlant, j’étais la petite fille sage qui ne bronche jamais, quand je me suis rebellée, ma relation avec mes parents s’est fissurée, étant adulte ça l’est encore, j’ai « échouée », je ne suis celle qu’ils auraient voulus, mais je suis moi même, c’est le plus important. Je ne veux pas reproduire le schéma avec mes futurs enfants, j’en ai trop souffert.
    Décidemment je me livre beaucoup aujourd’hui.
    A bientot

      • effectivement, étant enfant je ne m’en rendais pas compte, puis a l’adolescence j’ai commencé à me « réveiller » et me « réveler » j’ai pris conscience que tout « ça » n’était pas normal. Avec le recul, non je ne veux pas être comme mes parents

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