Mardi, on insémine !

Notre 10ème tentative de PMA, à savoir notre 5ème IAC, aurait (d’après mes calculs savants) dû se faire ce matin. Elle aura finalement lieu mardi matin, à J16 (ça fait tard… mais grâce à mes amis Orgalutran -tous les soirs depuis mercredi J10-, puis Ovitrelle -dimanche à J14-, je ne devrais pas ovuler avant !).

Beaucoup de choses encore à dire depuis mon dernier billet. Ces derniers temps, à presque chaque rendez-vous médical, j’apprends une mauvaise nouvelle.

Je vous parlais d’un prélèvement vaginal recommandé par MatriceLab pour détecter un éventuel foyer infectieux locorégional suite à la découverte de cellules tueuses uNK dans l’endomètre. Ce prélèvement a été fait il y a deux semaines. Résultats reçus il y a une semaine…. Et bien il ne manquait plus que cela à mon palmarès de looseuse : l’examen bactériologique a révélé des tas de cellules pas jolies, jolies et qu’il faut absolument traiter si on veut espérer un +++.

Et devinez comment on va traiter ces cellules-là ? Par des antibiotiques ! Encore des antibio’ !

Mais j’en prends déjà, b*rdel de m*rde !!! Ben c’est pas grave Lulu, tu vas en prendre d’autres.

Donc je récapitule :

  1. non seulement j’ai des cellules tueuses dans l’endomètre qu’on traite avec des antibiotiques (9 jours) ET de la cortisone (un mois),
  2. mais en plus, la recherche de mycoplasmes a détecté (d’ailleurs, si ça parle à l’une d’entre vous, n’hésitez pas) :
  • de l’Ureaplasma urealytucum (> ou = à 10 puissance 4 UCC),
  • de nombreuses cellules épithéliales,
  • des (rares) polynucléaires,
  • une flore polymorphe commensale avec présence de nombreuses colonies de Bacilles de Doderlein…. Tout ceci doit également être traité avec un autre antibiotique (15 jours).

Et quand votre médecin vous appelle personnellement sur votre portable (Number 4, j’aime que tu m’appelles mais par pitié, pas pour m’annoncer ENCORE une mauvaise nouvelle !!!) pour vous dire « Votre homme AUSSI doit prendre des antibiotiques, à commencer tout de suite, à raison de 2 par jour…« … ben t’as juste envie de te pendre…

Voilà, sagement, mon homme a suivi les instructions. J’ai les boules. Jusque-là, les traitements c’était mon affaire.

Mais c’est dur de se dire que j’ai tout ça à la fois : IO sévère + cellules tueuses dans l’endomètre et donc environnement immunitaire hostile + examen bactériologique pas bon du tout.

Je ne sais plus quoi penser de tout ce qui m’arrive. Cette IAC sur cycle (quasi-)naturel, je la fais mais comme j’irais acheter le pain…

Mon homme me dit que c’est normal, que plus on cherche (sous-entendu, plus on fouille), plus on a de chances de trouver des anomalies et soucis. Il est zen et détendu par rapport à tout ça.

Moi, j’ai juste envie de me pendre ou de partir loin… très loin…

Et pour toutes celles que ça intéresserait, voici ce qu’ont donné mes dosages hormonaux et échographies :
J10, le mercredi 3 juillet (sans stimulation, cycle naturel) :
  • oestradiol à 161 / LH à 4,1 / Progestérone à 0,1
  • endomètre à 8 mm
  • à droite : 1 follicule dominant à 14 mm, 1 autre à 12.
J12, le vendredi 5 juillet (après Pergoveris et Orgalutran) :
  • oestradiol à 370 (extra, non ?) / LH à 3,8 / Progestérone à 0,1
  • endomètre à 7,8 mm (pourquoi sa taille a-t-elle baissé ???)
  • toujours à droite : 1 follicule à 20 mm, l’autre à 16.

Tous les soirs depuis mercredi soir jusqu’à ce soir (samedi) inclus : injections de deux ampoules de Pergoveris + Orgalutran.

C’est fou ce que je marque, j’ai des bleus dans tout le ventre…

Ovitrelle dimanche soir.

Ponction d’UN ovocyte

Billet rapide depuis le boulot (oui, je sais, je suis folle d’aller bosser après une ponction…).

Ponction ovocytaire ce matin donc -à J15, une première- d’un ovocyte (à droite). Taille idéale : 20 mm. Celui de 20,5 mm à gauche ne valait rien…

Endomètre à 9.

Number 4 est fou : il veut tenter la culture prolongée avec transfert d’un blastocyste à J5.

Moi je dis que le risque est grand de le perdre en cours de route mais en même temps, si fécondation il y a (rêvons !), cet embryon sera toujours mieux en labo que dans un environnement immunitaire endométrial comme le mien (ô joie dans mon coeur et mon corps).

Réponse demain matin pour savoir s’il y a eu fécondation. Les paris sont ouverts. Glourpsssss.

2 ovocytes ponctionnés

Nous sommes arrivés à la clinique détendus. Déjà 4 couples avant nous.

Un couple en salle d’attente

Formalités administratives, signatures des différents consentements… Ca va vite.

Aurions-nous fait ça toute notre vie ?

Nous sommes moins stressés, plus rapides, moins inquiets, plus au fait. La routine, en somme !

Anesthésie générale ? Non, madame, juste locale ! Trop forte Lulu (mais elle va moins faire sa maline juste après !).

Chambre 214. Je fais la connaissance de ma voisine de chambre et de son homme (a-do-ra-bles !). Je réalise que :

  1. j’ai beaucoup de chances avec les copines de chambre,
  2. malheureusement, on est loin d’être le seul couple à souffrir de ce mal d’enfant…

Vue de la chambre

Chambre

Calmant avalé, suppositoire anesthésiant inséré, douche à la bétadine prise…

Arrivée au bloc et Number 4 (ôôôô Number 4, si tu savais… biiiiiiiiiiip, cette fois, je ne dis rien ;-)). Je lui rappelle combien je compte sur lui (pour ne pas dire autre chose) et à quel point j’ai confiance en lui…

Echographie avant ponction et ça donne :

Un beau follicule à gauche donc (19 sur 21 mm) et… et… surprise… un petit à droite qu’il décide également de ponctionner MAIS un peu plus tard et du coup, sans avoir anesthésié localement au préalable le côté droit.

Autant dire que j’ai douillé (d’ailleurs, je saigne encore…).

Endomètre parfait : 8,9 mm.

Résultat des courses : 2 ovocytes ponctionnés, à savoir le même résultat que sur un cycle stimulé donc ! Et c’est aussi reparti pour 7 jours d’antibio’ !

Le feu vert est donné à mon homme pour son recueil. Cette fois, l’ordre est respecté, ouf (=> rappel : en novembre 2012, recueil fait avant l’annonce de la ponction blanche. Sans commentaire…) !

Voilà, j’ai encore jusque demain matin pour continuer de rêver… d’autant que quand j’ai demandé à Number 4 si on pouvait recommencer dès le prochain cycle en cas d’échec de fécondation, il a répondu (une PMette anticipe toujours l’échec !!!) :

Lui (stoïque) : Je ne l’envisage pas.

Moi (dépitée) : Comment ça ? Ca veut dire qu’on arrête tout ?

Lui (héroïque et un brin audacieux) : Je n’envisage pas qu’il n’y ait pas d’embryon.

Moi (soulagée et émerveillée) : Merci, mille mercis Docteur !

Je vais rêver et reviens vous dire demain matin ce qu’il en est.

De toute façon, il n’y a pas 40 possibilités. Ca sera :

  1. soit 0 ovocyte fécondé, donc 0 embryon obtenu et donc 0 transfert (NONNNNNNNNN !!!),
  2. soit 1 ovocyte fécondé, donc 1 embryon obtenu et donc transfert d’1 embryon (OUIIIIIIIIII !!!),
  3. soit 2 ovocytes fécondés, donc 2 embryons obtenus et donc transfert de 2 embryons (OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII OUIIIIIIIIIIIIIII !!!).

Un miracle peut-il se produire deux fois de suite ?

Echographie de contrôle et dosages plasmatiques à J9 sur cycle non stimulé + EDIT

Rappel des faits pour les largué(e)s :

A J2, lundi dernier, la secrétaire de Number 4 m’annonçait qu’on tirait un trait sur la stimulation pour ce nouveau cycle de FIV, faute de follicules en nombre suffisant -selon Number 4 (à savoir, 4 en tout)-.

Aujourd’hui, à J9, sur cycle spontané donc, ça donne ceci :

                    1/ Echographie endovaginale :

Je me retrouve avec 7 follicules au lieu de 4 initialement notés à J2… SAUF QUE… ne nous emballons pas…ne  JAMAIS s’emballer en PMA (qui plus est quand on est en IO -oui, pas que quand on est en IO, mais quand on est en IO, aussi !!!-) : sur ces 7 follicules 1 seul est exploitable : celui à gauche (on s’refait pas !) de 17 mm. Il y en a bien 2 autres à droite qui font tous deux 10 mm, mais 10 mm pour un J9, c’est pas la panacée.

Quant aux 4 autres mesurant entre 4 et 7 mm, je ne devrais même pas en parler tellement ils sont insignifiants (ce sont les tailles d’un J2/J3). Mais je vous donne ces données pour votre culture personnelle (ne me remerciez pas).

L’endomètre, quant à lui, présente une épaisseur de 6,6 mm : « pas mal pour un J9 » a dit mon échographiste préféré.

                    2/ Prise de sang (dosages hormonaux) :

  • Oestradiol : 284 (contre 177 à J9 lors de mon cycle spontané pour ma FIV NAT de novembre qui m’avait traumatisée car ponction blanche !). Je compare toujours ce qui est comparable mais je sais bien qu’en soi, ce 284, à quelques jours d’une éventuelle ponction, c’est juste, encore une fois, la méga loose.
  • LH : 3,2 (décidément, j’y comprendrais jamais rien en LH… d’ailleurs, s’il y a des connaisseuses, merci pour vos lumières !).
  • Progesterone : 0,2 (ça change jamais ça, chez Lulu…).

                    3/ Instructions du soir :

A venir…

EDIT de 17h :

Coup de fil de la secrétaire :

  1. une injection d’Orgalutran ou de Cétrotide 0,25 (au choix),
  2. une injection de deux ampoules (poudres) de Pergoveris,
  3. prise de sang demain matin SANS échographie !

Elle est pas belle, la vie ? J’attends le retour de mon homme pour le shoot ! J’étais en manque…

Allez, je parie sur une ponction (de mon seul follicule) jeudi, à J12 !

La FIV1 avec Number 4 aura-t-elle lieu ? Acte 2

Il s’en est passé des choses ces dernières semaines… Alors je vais faire par ordre chronologique.

J’ai revu Number 4 il y a deux semaines pour l’interprétation de la fameuse prise de sang dont je parlais ici (anticorps : anti-phospholipides, anticardio-lipines, anti-nucléaires, anti-DNA natif / antithrombine III / protéines anticoagulantes : C + S + protéine S libre antigène / test de dépistage de la résistance à la protéine C activée).

Arrivée en salle d’attente, je me dis qu’encore une fois, la chance me sourit : il n’y a qu’une seule personne (une biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip femme enceinte !). Après quelques échanges de sms avec mon homme et une « copinaute de galère » qui m’attendait au café d’en bas (elle avait rdv juste avant moi), j’arrive à me dire qu’après tout, c’est bon signe de croiser des femmes enceintes dans le cabinet de son gynéco spécialisé PMA… Même si -et c’est ce qui m’étonne là-, quasi-systématiquement, dès que ledit gynéco réussit le miracle du +++, il refourgue normalement la patiente à un confrère.

Mais bon, passons. Quelques minutes d’attente, puis j’entre dans son cabinet et là, ô sacro-sainte poisseuse de Lulu :

Number 4 : « Je n’ai pas reçu vos résultats… »

Moi : « Euh… ah bon ? Vous m’aviez dit que 8 jours suffiraient pour les recevoir. Il s’est écoulé deux semaines… »

Number 4 : « Oui et c’est bizarre. Je vais les appeler ».

Il appelle une fois, explique le problème. On lui dit que les résultats sont prêts et qu’ils les lui faxent de suite…. Mais rien. Il rappelle donc une deuxième fois : même topo… A chaque fois, on lui dit que ça va lui être faxé de suite. On attend. Toujours pas de fax. Quelques allers-retours du côté de sa secrétaire pour voir… Ça fait 15 minutes que je suis dans son cabinet. Rien. Pas de fax en vue. Je lui suggère alors (oui, je sais, je suis super chouette comme PMette), de prendre un(e)(d’) autre(s) patient(es)… J’attends à l’entrée, près du bureau de la secrétaire. Les patient(e)s défilent, les femmes seules ou les couples, un couple avec enfant aussi venu consulter pour un petit deuxième (qui tarde à venir sans doute… ). Et toujours pas de fax. La secrétaire ne comprend pas et décide d’appeler. Une fois… puis une autre fois. Agitation, impatience. Sur proposition de la secrétaire, j’appelle moi-même le laboratoire en question, rappelle qu’on en ai à au moins 6 appels et insiste pour qu’ils faxent les résultats im-mé-dia-te-ment…

La secrétaire, Number 4 et moi avons l’impression que c’est une blague (mais où est la caméra ???). Bref, s’en suivent des minutes interminables d’attente et au bout de 2 longues heures (oui deuuuuuux heures !!!), le fax tant attendu arrive. Moi, entre temps, je réalise que ces 2h viennent se rajouter aux centaines d’heures d’attente déjà englouties depuis que je suis en PMA (d’autant que j’étais attendue par deux « copinautes de galère » au café d’en bas, dont celle sus-mentionnée qui attendait depuis mon arrivée déjà !). Et ce précieux fax arrive pile poil au moment où une autre copinaute de galère -qui devait nous rejoindre toutes au fameux café d’en bas- (une 3ème donc, vous suivez ?) entre dans le cabinet. Ô joie, ô émerveillement. Nous nous sommes tout de suite reconnues, sans même nous connaître. Les PMettes blogueuses sont des magiciennes !

Et voici l’interprétation : « alors ça, négatif (il coche), là négatif (il coche), ça aussi négatif (il coche), ici négatif (il coche). Tout va bien. Vous n’êtes pas particulièrement sujette aux fausses couches« . Pfiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu. Ouf ! Je n’ai pas le profil d’une « infertilequiferaitsystématiquementdesfaussescouches » ! A ma charge : 2 grossesses =>; 2 FC !!! Mais pourquoi tant de haine, hein ???

Bon, opération Action/Réaction ! Revenons à nos moutons… J’en suis là :

  1. Retour de couche (ou J1, c’est plus glamour) le mercredi 14 (33 jours après ma FC précisément).
  2. Dosages hormonaux et échographies de contrôle (calcul des follicules antraux + monitorage de l’ovulation) à J3 + J7 + J8 en cycle spontané

Je n’ai à ce jour (J8 donc) toujours pas commencé de stimulation hormonale. Ni Gonal, ni HCG Endo 5000, ni Ovitrelle ! Pourquoi ? Eh bien parce que les conditions (hormonales et échographiques) ne le permettent pas. IO de m*rde ! Si ces chiffres vous parlent, n’hésitez pas à me donner votre avis (on peut difficilement faire pire niveau hormonal…) :

Oestradiol LH plasmatique Progestérone
J3

70

3,4

0,2

J7

147

3,2

0,1

J8

150

3,8 0,1

Vous avez déjà vu un dosage de progestérone aussi bas, vous ? Et que dire de cette LH entre 3,2 et 3.8 de J3 à J7 ? Quant à l’oestradiol… J’y comprends rien !!! Mon taux de FSH, à ma grande surprise, affichait un joli 13,1 à J3. Et Number 4 m’a dit la dernière fois que si mon taux de FSH ne descendait pas la barre de 20, il n’y aurait pas de FIV possible ! Gloupssssssssssssssssssssss. J’étais donc folle de joie vendredi en me disant que ce taux avait incroyablement baissé même si, évidemment, c’est tout pourri 13 comme dosage, hein, ne nous leurrons pas. Mais je viens de loin… Je rappelle qu’il y a 7 mois, j’étais à 22 quasiment ! Ma joie a été de courte durée puisque ce taux de FSH doit être mis en lien avec l’oestradiol à J3 (le mien me semble bien trop élevé -70 à J3- d’où un taux faussement bas de mon FSH).

Les échographies à J7 et J8 (en cycle spontané donc), quant à elles, donnent ceci :

Ovaire droit :

  • 4 follicules à J3 (19, 12, 5 et 3 mm) ;
  • 4 follicules à J7 (18, 10, 9 et 8 mm).

Ovaire gauche :

  • 2 follicules à J3 (5 et 3 mm) ;
  • 3 follicules à J7 (8, 6 et 5 mm).

Endomètre :

  • 3,3 mm à J3 ;
  • 5,5 mm à J7.

En gras et en rouge, à J3, ce sont les deux images folliculaires dont les tailles sont complètement hors-normes.

Comment peut-on avoir à J3 des follicules de plus de 10 mm, dont un énooooorme à 19 mm ??? Mystère… C’est mauvais signe en tout cas tout ça. C’est confirmé par mon super échographiste (devant lequel je baisse ma culotte et écarte les jambes avec autant d’aise que devant mon homme… l’envie de me jeter sur lui en moins, pour sûr !). Voilà où j’en suis. Je ne sais pas trop comment interpréter tous ces résultats.

J’attends les instruction de Number 4 et je continue à rêver d’une FIV… non pas classique puisque là, c’est dead, mais à rêver d’une FIV sur cycle naturel avec au moins une ponction d’un ovocyte mature. Au moins un !

Vendredi : rendez-vous chez l’anesthésiste. Même s’il n’y aura sûrement pas de FIV, j’ai quand même pris ce rdv… en espérant qu’il serve pour une FIV à venir.

EDIT : j’ai reçu un appel tout à l’heure de la secrétaire me demandant :

  1. de commencer les injections sous-cutanées de Menopur (3 ampoules) et de Cetrotide 3mg (injections faites ce soir).
  2. de refaire un dosage hormonal demain matin, à J9 (la 4ème prise de sang de ce début de cycle).

Cela signifie peut-être que FIV sur cycle naturel il y aura… Oh la la…

Du neuf : en route vers « IAC 4 bis bis » avec « Gynéco3 » !

Avec la PMA, on n’est jamais à l’abri de bonnes comme de mauvaises surprises. Rien n’est jamais acquis, rien n’est figé. Tout bouge. Rien n’est su d’avance. La PMA peut rendre n’importe quelle nana « stable », « posée », « patiente », « zen », « optimiste »… complètement chèvre !

Vous auriez vu nos têtes au moment de la consultation du résultat de ma prise de ma prise de sang ! Taux à 1 comme je l’annonçais. La loose donc, la vraie loose. Pas même 5 ou 10, non, 1. Et pas même une once de début d’accroche. Rien, nada. Je suis définitivement stérile. Je le sais désormais, je le sens… et je l’accepte.

Avec la tristesse des résultats de cette prise de sang et mon corps qui m’a, pour la première fois de ma vie, complètement trahie (retard de 9 jours, nausées, douleurs aux seins, boutons, dents sensibles… bref, tous les symptômes de ma 1ère -et sans doute dernière- grossesse « avortée »), je ne savais que penser. Ma 4ème stimulation ovarienne, soit la première sans insémination (mois d’août oblige), s’est, elle aussi, soldée par un échec.

Pourquoi un tel retard (moi qui suis réglée comme une pendule habituellement) ? Depuis mon arrêt de grossesse, la durée de mes cycles a, certes, diminué (passage de 28 à 26 jours), mais jamais je n’avais eu autant de retard…

En bonne PMette, lorsque nous avions vu notre Gynéco3 (ça y est, je lui ai trouvé son nom !) pour un dernier avis en juillet, j’avais eu la bonne idée de prendre un rendez-vous à l’avance pour le 30/08 (donc hier) histoire de bien débuter la reprise et pour anticiper un éventuel souci. Ben j’ai bien fait ! Vous remarquerez mon grand sens de l’anticipation des poisses !

Figurez-vous que ce rendez-vous-ci s’est aussi très bien passé. A peine arrivée dans son cabinet, j’ai compris que DEFINITIVEMENT, c’en était fini avec gygyamp.

Pour des tas de raisons. Je n’ai d’ailleurs toujours pas de nouvelle d’elle sachant qu’elle a eu mon résultat de BHCG ainsi que les résultats de la prise de sang et de l’échographie à J3 de fin juillet (oui, fin juillet !) qui lui avaient été faxés par le labo et le centre d’imagerie. Silence radio encore et toujours, c’est dingue ! Je me demande même si en m’étant obstinée à ce point à me demander si je faisais bien de changer de gynéco, je n’étais pas (un peu) dans une spirale masochiste… En effet, jusqu’à hier matin encore, je me demandais si changer de gynéco était une bonne chose. Et bien là, enfin, je me sens en totale confiance avec un professionnel de la PMA. Mes doutes se sont envolés. Avec gygyamp, c’était toujours le coup de flippe avant de passer un coup de fil, toujours la crainte de tomber sur cette secrétaire si mal-aimable (je suis très polie, là !) qui, à chaque fois que tu poses une question, te fais sentir que t’es qu’une demeurée (là aussi, je suis trèèèèèèèèèès polie !).

Je ne dis pas que l’espoir est revenu. Gynéco3 ne fera pas de miracle, faut pas se leurrer et j’ai une chance infinitésimale d’être enceinte avec ces follicules/ovocytes de m… Elle me l’a dit. Je l’accepte. Je ne suis pas au pays des Bisounours, mais je veux une vraie relation de confiance, de sérénité (autant que possible dans le cadre d’un parcours aussi compliqué que la PMA). On a à nouveau parlé don d’ovocytes. Plus de doute. C’est elle qui rédigera notre courrier pour le CECOS.

Peu importe les détails de la consultation. Tout ce que je peux dire, c’est qu’elle m’a, cette fois encore, gardée une bonne demi-heure (et reçue à l’heure !!!), a répondu à toutes mes questions. Pour rappel, avec gygyamp, c’était 3 minutes top chrono (et 10 pendant les inséminations !) avec toujours ce sentiment de frustration. Je crois qu’il n’y a rien de pire que de sortir d’une consultation encore plus éprouvée qu’on ne l’était avant même d’y entrer… Je pense que là, j’aurais enfin un interlocuteur pour l’interprétation de mes résultats (prises de sang, échographies…).

Voici notre protocole (au vu de l’échographie, mon corps est prêt) :

1/ On se détend. Les IAC ont très peu de chances de marcher, certes. Mais si, par miracle, ça marchait ?

2/ Ce soir (suis à J3) : Gonal F 150 de J3 à J8. C’est mon homme qui me fait les injections et il est le Dieu de la piquouse, mon infirmier à domicile à moi 😉

3/ Mon homme doit refaire tout un tas d’analyses / sérologies : spermogramme, spermoculture…

4/ A J9 : prise de sang pour dosages hormonaux + échographie endovaginale pour monitorage de l’ovulation (j’ai pris rdv pour jeudi 6 !). Selon les résultats, on continue -ou pas- le Gonal.

5/ Ensuite, selon les instructions du cabinet, à partir de J9, direction l’infirmière pendant (peut-être) 5 soirs pour les injections de Cetrotide et de Luveris (jamais utilisé ce dernier, apparemment, ce serait pour améliorer mon taux de LH extrêmement mauvais !?!). Sinon, pour le blocage, mon homme me faisait les injections d’Orgalutran… Tant pis, ça sera une infirmière. J’espère que le Cetrotide ne va pas me fiche en l’air la qualité de mes infimes follicules.

6/ Ovitrelle.

7/ IAC 4 bis bis (enfin !!!).

Voilà, je commence donc ce soir ma 5ème stimulation ovarienne en vue de mon IAC 4 bis bis.

Je sais qu’on sera parents un jour. Sûrement grâce à la FIV-DO d’ailleurs.

Le gâteau sans la cerise, c’est délicieux aussi !

Notre réflexion avance… Chaque jour un peu plus, tout doucement, sans même que nous nous en rendions compte finalement ou que nous y songions et cherchions à trouver des solutions ou une issue. L’avenir, nous le voyons enfin lumineux. Nous avons pris conscience que nous avions de fortes chances de devenir parents si nous faisons appel au don d’ovocytes. Ça n’est pas un pis-aller, du tout. C’est intégré, réfléchi, assumé.

Les inséminations ne donnant rien et ma qualité ovarienne étant ce qu’elle est, continuer absolument à espérer un enfant biologique n’a pas de sens, n’est pas raisonnable. Nous avons décidé d’aller au-delà et avancer dans notre parcours. Ce parcours est à la base très compliqué, douloureux et sinueux, alors à nous de le rendre un peu plus doux, moins traumatisant et tortueux. Nous sommes réalistes mais nous gardons tout de même les portes ouvertes et continuerons les inséminations (j’espère en octobre -si l’état de mes follicules permettent de commencer la stimulation ovarienne-).

Quant aux FIV -la ménopause guette-, mes ovocytes étant si paresseux qu’aucune ponction ovocytaire (encore faudrait-il que j’en développe suffisamment !), ne peut être envisagée. Ceci dit, pour la parenthèse, j’ai quand même envie de demander un 4ème et dernier avis, histoire de ne jamais rien regretter… mais ça, c’est une autre affaire, j’en parlerais sûrement plus tard.

Pour le reste, l’adoption, aujourd’hui (je dis bien aujourd’hui car en PMA, on avance, on recule, on change d’avis, on doute, on rechange d’avis…), pour nous, il en est hors de question. J’ai toujours été admirative de ceux qui ont réussi à passer ce cap. Moi, j’ai besoin de vivre une grossesse, de porter mon enfant, de le sentir bouger en moi, de savoir qu’il s’alimente par mon intermédiaire. J’ai envie d’avoir des nausées, d’être fatiguée, de me plaindre parce que je ne pourrai plus marcher… Et comme j’ai déjà eu un avant-goût de ce qu’est la grossesse, je pense qu’être maman en passant par le don d’ovule est pour nous la meilleure des solutions. Et ça y est, j’ai rejoint mon homme. Nous avons désormais le même avis sur le DO.

Quand je pense qu’il y encore quelques mois, je tenais encore des discours du type : « il n’aura pas mes gènes« , « il ne me ressemblera pas« , « il n’héritera rien de moi« . Je réalise combien c’est faux, combien j’ai avancé, mûri. Ce ne sont pas les gènes qui font un être, c’est tout le reste, l’environnement dans lequel il évolue. Avec un papa comme mon homme et une maman comme moi, il sera déjà chanceux dans la vie. Je suis fière de moi. Oui, ça fait prétentieux tout ça, mais j’m’en tape ! Je ne tairai rien, je dirai à notre enfant, dès qu’il sera en âge de comprendre, combien nous l’avons attendu, désiré (sans lui faire porter le poids de ce bébé miracle si chéri et parfois même fantasmé… j’y travaille aussi). Je lui dirai qu’il est arrivé illuminer nos vies grâce à une fée…

Alors voilà, comme nous avons droit à 10 stimulations ovariennes au cours d’une vie et comme j’en suis à 3, il nous reste encore à tenter 3 autres inséminations et 4 FIV-DO.

Tout ceci va être long, très long. Notre rdv au CECOS est prévu pour fin septembre. Et puis, merd* borde* de merd*, on n’est jamais à l’abri d’une grossesse naturelle. Et là, ça serait la cerise sur le gâteau !

Je sors la tête de l’eau…

Ces 5 derniers jours furent cauchemardesques et je commence tout juste à sortir la tête de l’eau. Je vais essayer de passer tous les détails et aller droit au but. « Cauchemardesques » car je fais des cauchemars et me réveille en pleine nuit en sursaut, en sueur (je vous parlerai bientôt de mon hyperhidrose).

Le pire de mes cauchemars : mon homme va voir ailleurs car avec moi, il risque de ne jamais devenir père. Même si chaque jour qui passe, je suis rassurée sur ce point-là, puisqu’il est d’un amour, d’une constance et d’une patience sans pareils, c’est plus fort que moi. C’est mon inconscient qui parle et je n’ai encore rien trouvé de mieux que de l’écrire.

Ensuite, j’en avais déjà parlé dans mon billet précédent, ça ne s’est pas arrangé puisque j’ai été (et le suis d’ailleurs encore), malade depuis la semaine dernière. J’ai vu mon médecin-traitant jeudi mais comme mon état empirait, mon homme m’a accompagnée samedi pour mon rdv avec un autre médecin. Je n’étais pas en mesure de parler, il a donc servi d’interprète. Je suis sous Solupred (un corticoïde) depuis lundi car complètement aphone depuis plusieurs jours. La voix revient un tout petit peu, mais vraiment tout doucement. Depuis 3 nuits, ni mon homme, ni moi ne dormons correctement tellement je tousse continuellement. J’en ai des douleurs au front et aux abdominaux (je pensais ne pas en avoir, mais là, je les sens !).

Selon ma sœur (je t’embrasse et te serre dans mes bras, sista’, si tu passes par là) : « le fait de ne pas pouvoir tomber enceinte facilement et naturellement… te reste en travers de la gorge jusqu’à te laisser sans voix.«  Oui, mon corps parle pour moi. Et mon corps est aujourd’hui plus que fatigué. Il est las de tous ces examens, de toutes ces questions qui sont restées sans réponse, de ce qu’il vit comme de l’injustice. Puis en ce qui me concerne, le temps des vacances est le temps idéal pour que mon corps « lâche » (je n’ai accepté aucun arrêt de travail, ni même suite à mon arrêt de grossesse). Et cette boule au creux de la gorge, comme nouée, et dont j’ai déjà maintes fois parlé, m’a rendue aphone.

Cette semaine du 2 juillet a aussi été une semaine très tendue pour d’autres raisons :

1/ Parce que les naissances pleuvent autour de moi et que les visites de courtoisie sont de rigueur… Hier, j’ai appris au hasard d’un sms qu’une amie est « presque enceinte » (« Je peux rendre plus de 4 fois par jour… peut-être bon signe, me diras-tu 😉 »). Je lui souhaite d’être enceinte… mais je ME le souhaite aussi !!! Les grossesses (si rapides !) des autres me renvoient inexorablement à mon infertilité et à nos difficultés.

2/ Parce que mon geek d’homme avait le c.. entre deux chaises à attendre une réponse pour une éventuelle opportunité d’emploi. Ça ne pouvait pas tomber mieux !!! C’est incroyable. Il avait envie de changer depuis un petit moment, était donc en veille et est tombé sur une annonce qui correspond parfaitement à son profil. Après plusieurs entretiens avec différentes personnes de sa future boîte, il a obtenu une promesse d’embauche et a donc « claqué sa dém' », comme il dit. Tout ceci a été assez compliqué à gérer, sachant qu’il a dû négocier par rapport aux 3 mois de préavis… L’attente, l’incertitude nous ont causé pas mal de stress… Bref, c’est fait et c’est une bonne chose de faite, quel soulagement (au moins un truc positif !).

3/ Nous avons même dû annuler au dernier moment (je pensais que ça s’arrangerait moi !) notre week-end en Normandie pour les 40 ans de mon meilleur ami alors que tout était réservé (véhicule, chambre d’hôte)… faute de voix !

Hier : rdv chez mon acupuncteur (je le vois toujours en début de cycle, avant J8). Toujours aussi optimiste, il m’a « boosté tout ça ». Je suis restée presque une heure dans son cabinet à tousser comme une perdue ! Nous avons parlé (enfin lui, surtout) de ce corps et de cette voix qui lâche. Ce n’est pas un hasard si je suis en petite forme : « le corps a sa mémoire« , m’a-t-il dit. A l’heure actuelle, j’étais censée tenir dans mes bras mes jumeaux…

Ce matin : nous avons vu notre nouvelle gynéco. Elle exerce sur Paris, en cabinet privé et est rattachée à la même clinique que gygyamp… Elles se connaissent donc.

Un signe, je ne sais pas, mais à peine arrivés devant le cabinet, avec un peu d’avance, nous croisons sur le même trottoir, mais un peu plus loin, une grosse femme, une femme enceinte.

Cette nouvelle gynéco, nous l’avons trouvée sympathique et humaine. Mon homme pense qu’elle est débordée et qu’il ne faudra pas s’attendre à ce qu’elle nous appelle personnellement pour nous dire ce qu’il en est de tel ou tel examen ou à ce qu’on puisse appeler en cas de souci (genre une prise de sang et une échographie qui tomberaient un samedi et une interprétation nécessaire le jour-même), mais qu’il y a du bon à changer puisque de toute façon, avec gygyamp ça ne va pas.

J’avais photocopié notre dossier AMP (un GROS dossier) qu’elle n’a pas beaucoup regardé d’ailleurs et, en salle d’attente, j’ai profité de ce temps d’attente, justement, pour écrire une page rappelant les examens clés avec les différentes dates (histoire qu’elle ait une vue d’ensemble sur ce qu’on a fait jusqu’ici) :

Il n’y a pas eu de miracle. Les miracles, nous n’y croyons plus. Elle nous a posé quelques questions (date de mes 1ères règles, si je fumais, antécédents familiaux, interventions chirurgicales subies…), questions qui ont très vite été écourtées quand elle a lu : « AMH à 0.7 et FSH à presque 22 ». Elle a fait les gros yeux.

Résultats des courses (j’ai pu poser mes questions) :

– oui, le fait d’avoir fumé 15 ans peut être un facteur aggravant de la fonction ovarienne,

– oui, mon bilan hormonal est catastrophique,

– non, une FIV ne donnerait pas de résultat probant, dans notre cas,

– oui, les follicules supérieurs à 10 mm à J2 sont la conséquence d’une diminution de la fonction ovarienne ;

– oui, mon IOP peut se transformer en ménopause (nous jouons nos dernières cartes),

– les taux peuvent varier d’un cycle à l’autre et l’AMH remonter, la FSH baisser (mais bon, dans mon cas, même une grosse hausse/baisse n’arrangerait rien, vu que je pars déjà de très très loin !),

– on peut continuer les IAC puisque finalement, au total, nous n’en avons faites que 3.

Il faut faire vite tout en étant obligés d’accepter les contraintes de temps, les pauses imposées… Tout cela, elle semblait le comprendre parfaitement.

Elle nous a confirmé spontanément ceci (sans qu’on ai eu à l’évoquer ou à lui poser la question) : dans notre cas, pas de FIV possible puisque j’ai trop peu de follicules à J2. Les FIV ne donnent rien avec si peu de follicules. Il en faudrait au moins… je ne me souviens plus trop, je crois qu’elle a parlé de 6 ou 7 à J2.

Elle nous conseille de commencer à réfléchir (en parallèle aux IAC que nous ferons sans doute avec elle en septembre) au don d’ovocytes.

Sans être alarmiste, elle pense qu’il y a urgence, il faut agir vite car « les portes peuvent se fermer à tout moment » et qu’en même temps, il y a ce paradoxe du temps qui passe mais aussi de l’attente que nécessitent tous ces examens.

Prochaines étapes, en vrac, nous concernant :

– prendre du Provames de J18 à J2 du cycle suivant (je suis à J8, là) puis commencer le Gonal F à 150 ui à J2 (toujours du cycle suivant donc) jusqu’à J8 inclus, sans contrôle de l’évolution des follicules. On ferait ça tout seul dans notre coin avec des rapports réguliers… et on verrait ce que la nature dit => tout ça, sur 2 cycles. Elle pense qu’avec le Provames, il y a peu de chances que je développe des follicules supérieurs à 10 mm à J2 (on fera de toute façon une écho de contrôle à J2 comme l’avait suggérée gygyamp et si pas de follicules supérieurs à 10 mm, on commencerait le Gonal F) ;

– prendre déjà un premier rdv au CECOS (je ne connais pas les délais, à mon avis, on n’aura rien avant octobre) ;

– réfléchir sérieusement au don d’ovocytes et trouver une donneuse : tout n’est pas si facile. Il ne suffit pas de vouloir un enfant pour que ça marche. Je ne veux pas non plus que le DO devienne une roue de secours ou un « moindre mal ». Je veux que nous soyons tous les deux (surtout moi !) intimement et profondément convaincus que c’est ce qu’il nous faut. Je ne veux pas souffrir d’un « oh, c’est fou c’qu’il/elle ressemble à son père ! » ou « c’est le portrait craché de son père ! ». J’espère qu’il/elle lui ressemblera car mon homme est beau et je serai si fière de voir de mon homme dans notre petit bout… Mais je veux, au préalable me débarrasser de toutes ces mauvaises pensées, craintes, m’enlever ces doutes de ma tête. De toute façon, le DO, c’est environ 3 ans d’attente. Ça nous laissera le temps de la réflexion.

– la revoir fin août pour les IAC et autres… Elle n’est pas contre la DHEA. A voir.

Voilà, finalement, rien de bien neuf. Nous lui avons expliqué pourquoi nous souhaitions changer : pour avoir un deuxième avis (qui est finalement pas différent de gygyamp) mais aussi parce que nous estimions que nous étions mal suivis malgré les compétences de gygyamp. De ce côté là, même si cette nouvelle gynéco est fort sympathique, je doute qu’elle soit plus disponible. En effet, aucun rdv possible avant fin septembre, seule date disponible fin août. Nous allons sans doute écourter nos vacances, mais bon, on verra le moment venu.

Elle a aussi terminé en nous disant de regarder ce qu’il y a de positif : « vous êtes ensemble, vous vous aimez et c’est déjà beaucoup« . Ce qui n’est pas faux, mais…

Voilà, voici venu encore le temps de l’attente et de la réflexion. Je vais me reposer un peu.

Merci à toutes pour vos messages. Vous ne réalisez pas combien j’ai besoin de vos retours. Merci.

Ah, et j’oubliais l’essentiel : aujourd’hui, c’est nos 3 ans et demi de vie commune…

L’écho’ de contrôle : comment obtenir le « bon » rdv ?

J’ai eu un petit déclic ce matin. J’ai trouvé une des solutions à mes problèmes d’emploi du temps et de gestion du temps. Je me demande même comment j’ai pu ne pas y penser plus tôt. Je pense que désormais, pour me faciliter la vie, je ferai comme je l’ai fait aujourd’hui, à savoir ne plus appeler dès J1 (trop tard) pour les rendez-vous pour les échographies à faire, en l’occurrence à J2 pour la première. Je m’explique :

Quand on est PMette et que l’on travaille à temps complet (c’est le cas d’une grande majorité d’entre nous), la question des retards au boulot (ou disparitions momentanées pour celles qui font leurs écho entre midi et deux) est un véritable problème. Un problème qu’il faut gérer, en plus des nombreux autres soucis inhérents à l’AMP. Je ne vais pas les citer car si vous me lisez, c’est qu’il y a de fortes chances pour que vous vous y connaissiez en parcours du combattant !

Parfois même, pour contrôler si tout va bien au niveau des follicules (« antraux » !), de l’endomètre et autres, il se peut que, comme une illusion d’optique, vous disparaissiez, puis réapparaissiez, comme par magie, sur votre lieu de travail ; mais avec -au mieux- une heure, -au pire- plusieurs heures de retard.

Comment justifier ces retards ? Comment faire comprendre que si on avait le choix, on ferait autrement ? Comment expliquer qu’on n’est pas malade, mais qu’on a des rendrez-vous médicaux importants tel jour et pas un autre ?

Mes prises de sang (dosages plasmatiques =>; Estradiol, LH, Progestérone) et échographies de contrôle se font d’abord à J2 puis au moins un jour sur deux à partir de J6 et ce jusque J12.

Pour les prises de sang : aucun souci. Je me débrouille pour être au labo un peu avant l’ouverture, aux aurores donc, afin de passer la première et enchaîner directement l’échographie pour ensuite (fraîche comme la rosée du matin, bien sûr !) attaquer ma journée de travail.

Le problème se pose pour les échographies. Il faut appeler un centre d’échographie à J1 pour un rendez-vous à J2, c’est-à-dire la veille pour le lendemain ! [D’ailleurs, c’était pas le propos du billet, mais comment faire si J1 tombe un samedi ? Je n’ai toujours pas la réponse vu que je n’ai toujours aucun moyen de joindre gygyamp ou son secrétariat un samedi].

Bref, revenons à notre affaire… Ma tactique pour « choper » un rdv le plus tôt possible, en tout début de matinée (avant 8h idéalement pour moi), c’est d’appeler dès aujourd’hui (pour info, je suis à J18 aujourd’hui) pour J2 du cycle prochain.

Depuis mon arrêt de grossesse, mes cycles ont malheureusement bien raccourci (entre 22 et 26 jours au lieu de 28 habituellement). Du coup, ne sachant pas quand tombera J1 (et donc, par la force des choses, J2), j’ai pris plusieurs rendez-vous, plusieurs jours de suite, très tôt le matin, dans des centres d’échographie différents. J’ai eu tellement affaire avec les échographistes que mon carnet d’adresses spécial « écho de contrôle » est bien rempli. Et en appelant si tôt à l’avance, on trouve toujours des créneaux tôt le matin. Yes !

Même si c’est pas très sympa, je me dis que j’annulerai au dernier moment les autres rendez-vous pris. Je préfère que ça se fasse dans ce sens. Pas envie de stresser et de devoir m’organiser au dernier moment !

Finalement, je me dis que l’AMP nous amène à faire preuve de beaucoup d’ingéniosité et d’imagination pour « alléger » nos difficultés… disons, organisationnelles !

DPO 8 / J 20 / J+8 après insémination

Je guette le moindre signe d’un éventuel tout début de grossesse… mais rien. C’est peut-être un peu tôt, me direz-vous.

Je n’ai pas beaucoup d’espoir, mais je m’accroche quand même à l’idée qu’avec un gros (très gros !!!) coup de chance, il n’est pas impossible que je sois dans les 10 à 15 % (c’est le taux de réussite pour les IIU). J’appréhende l’annonce du résultat de ma prise de sang à venir.

De toute façon, quel que soit le résultat, on continue les inséminations. On a décidé qu’on irait jusqu’au bout. Si je ne craque pas d’ici-là, je pense en faire une dizaine (c’est la 3ème, mais comme je passe ma vie chez les médecins, j’ai l’impression d’en être à 10 déjà !).

J’avais entendu, il y a quelques mois, ici : le bébé éprouvette, une recette éprouvée que 12 cycles de stimulations ovariennes au cours de la vie d’une femme étaient un maximum. Si rien, on passera à autre chose mais pour l’instant, gygyamp ne voit pas d’inconvénients à continuer les stimulations en vue de faire des IAC, surtout que je réponds plutôt bien au traitement (merci Gonal !).

D’ailleurs, voici le bilan de mon écho à J9, au 8ème jour de traitement au Gonal F à 150 UI (sachant que l’insémination a eu lieu à J12, soit 3 jours après) :

  • endomètre : 6.4 mm (c’est bien ?)
  • OD : 4 follicules : 13 / 13 / 6 / 4 mm (ça me paraît si petit après traitement…).
  • OG : 3 follicules : 19×13 / 16×9 / 5 mm

Y’en a donc déjà 3 qui servent à rien tellement ils sont petits (les 2 petits de l’OD et celui de l’OG). Le 19 par 13 de l’OG me paraît bien, celui à 16 par 9 aussi pour un J9… mais bon, super l’interprétation…

De toute façon, l’insémination est faite. Y’a plus qu’à croiser les doigts et espérer !

Quant à la prise de sang du même jour (J9, 3 jours avant l’insémination), et que je n’arrive pas à interpréter, elle donne ceci :

  • Oestradiol : 411 picog/ml (euh…)
  • LH : 0.5 UI/l (c’est grâve ???)
  • Progestérone : 0.2 ng/ml (ça me paraît trop bas !)

Gygyamp est plutôt avare d’explications mais j’ai confiance en elle car bien que je sois encore -malheureusement- nullipare, c’est quand même grâce à elle que je ne suis plus nulligeste ! De bien vilains mots…