Quand on dit qu’aucune FIV ne se ressemble, c’est plus que vrai !
La donneuse
Exactement comme pour la précédente tentative et afin d’augmenter nos chances de réussite, nous demandons une donneuse à la fertilité prouvée, c’est-à-dire dont on sait qu’un/des enfant(s) est/sont né(s) de son/ses dons d’ovocytes.
Elle a 22 ans, est brune aux yeux verts. Groupe sanguin : A+
Ce qui a changé
Nombre de jours d’abstinence : 3,5 jours (au lieu de 2,5 en février).
Comme je suis complètement intolérante à la progestérone (à l’excipient sans doute) puisqu’elle provoque depuis toujours irritations, brûlures et démangeaisons insoutenables, j’ai alterné avec les 3 voies : orale, vaginale et IM (mon homme a été formé sur place par une infirmière de la clinique).
Dans les 3 cas, les effets secondaires chez moi sont juste dramatiques :
- voie intramusculaire : plusieurs sessions de fortes fièvres (jusqu’à 38,7 °C quand même + SOS médecins) et grosses boules très très douloureuses aux points d’injection avec impossibilité de m’adosser, voire de marcher sans douleur,
- voie vaginale : démangeaisons, irritations, brûlures…,
- voie orale : nausées, tête qui tourne et sensation d’être « bourrée ».
Le traitement anti NK
Comme les résultats MatriceLab de ma biopsie de l’endomètre sous cortisone avaient montré que les fichues NK n’étaient pas neutralisées avec la cortisone (je ne fais jamais rien comme les autres…) et comme précisé ci-dessous, on supprime donc les antibiotiques et la cortisone.
Et ça donne le traitement suivant (j’ai, pour la 1ère fois, très scrupuleusement respecté les horaires de prise en mettant une alarme) :
Injection de Decapeptyl 3 mg en intramusculaire à J2 du cycle, le 31/05/14.
Matin (8h25) :
- Tocophérol 500 mg -vitamine E- : 1 comprimé (depuis toujours et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Acide folique 0,4 mg -vitamine B9- : 1 comprimé (depuis toujours et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Provames 2 mg -oestrogènes / Traitement Hormonal Substitutif, THS- : 2 comprimés (début le 14/06/14 et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Pentoxiffylline 400 mg -vasodilatateur- : 1 comprimé (depuis toujours et jusqu’à la veille du transfert inclus, le 07/07/14),
- Aspégic Nourrisons 100 mg : 1 sachet (début le 14/06/14 et jusqu’à 7 SA, le 07/07/14, jour du décollement trophoblastique),
- Progestérone Agolutin 120 mg : 1 injection par voie intramusculaire -2 ampoules de 2 ml- (à partir de la ponction, le 03/07/14 et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Progestérone Utrogestan et/ou Estima Gé : 3 ovules de 200, soit 600 mg (à partir de la ponction, le 03/07/14 et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Gynefam XL : 1 comprimé (à partir de 11 SA, le 04/09/14 et jusqu’à 6 mois de grossesse).
Soir (20h25)
- Tocophérol 500 mg -vitamine E- : 1 comprimé (depuis toujours et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Provames 2 mg -oestrogènes / Traitement Hormonal Substitutif, THS- : 2 comprimés (début le 14/06/14 et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14),
- Pentoxiffylline 400 mg -vasodilatateur- : 1 comprimé (depuis toujours et jusqu’à la veille du transfert inclus, le 07/07/14),
- Lovenox 4000 UI anti-Xa/0,4 ml -énoxaparine sodique, anticoagulant- : 1 injection en sous-cutanée (à partir du 30/06/14 et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14).
- Progestérone Utrogestan et/ou Estima Gé : 3 ovules de 200, soit 600 mg (à partir de la ponction, le 03/07/14 et jusqu’à 12 SA, le 11/09/14).
A cela s’ajoutent 2 perfusions d’intralipides : une le jour de la ponction (03/07/14) et une le jour du transfert (08/07/14). Il faut compter une bonne grosse demi-heure supplémentaire sur place pour chacune d’elle.
La taille de l’endomètre avant le départ
Echographie à J15 de mon cycle, le 13/06/14 : endomètre à 2,6 mm. Pas de kyste. Tout va bien.
Pour la suite, on considère le début de traitement de stimulation de l’endomètre comme étant J1, le 14/06/14 (20 jours avant la ponction de la donneuse).
Echographie à J11 de stimulation de l’endomètre, le 24/06/14 : endomètre à 6,7 mm / Hormonologie : LH : 3,67 ; Progestérone : 0,2 ; Estradiol : 467.
Echographie à J13 de stimulation de l’endomètre, le 26/06/14 : endomètre à 9,1 mm. Bel endomètre, type I, bien vascularisé / Hormonologie : LH : 2,50 ; Progestérone : 0,1 ; Estradiol : 402.
Contrôle des plaquettes 2 x/semaine pendant deux semaines (à cause de la prise de l’anticoagulant Lovenox).
Le détail de ces 6 jours porteurs d’espoir
Jeudi 3 juillet (J0)
Nous sommes arrivés la veille à Vienne. Le chauffeur de la clinique est venu nous chercher à l’aéroport et direction Brno où nous avons passé la nuit. C’est donc le jour :
- de la ponction de la donneuse,
- du recueil pour mon homme,
- de l’échographie de mesure et de contrôle de l’endomètre pour moi.
Pour le 2ème cycle de don, pas besoin de prise de sang pour mon homme. Celle de février est encore valable.
Nous remplissons, comme la dernière fois, les formulaires de consentement et c’est toujours E. qui nous reçoit ensuite pour faire un point, dans un français toujours aussi « impeccable ».
Nous sommes ensuite reçus par le (beau ! Oui, tous mes médecins sont beaux !) Dr M. Je voulais ABSOLUMENT que ce soit lui et pas un autre et la coordinatrice, A., ne m’a pas déçue : qui est-ce qui nous reçoit ? Le Dr M. ! Grande classe.
Alors là, ça dure bien une bonne demi-heure. On pose tout, on fait le point, on se dit tout. C’est fort…
Dans notre cas, compte tenu du spermogramme mais aussi parce qu’il « n’y croît pas trop », il n’est pas favorable à la PICSI. Il pense qu’une FIV-ICSI seule est mieux indiquée. J’ai apprécié sa franchise.
C’est lui qui nous fera le transfert mardi 8 juillet.
L’échographie à J0 révélera un endomètre à 8,5 mm et en triple feuillet (8,9 mm en février).
Pendant que mon homme « se recueille »…, je passe à la pharmacie de la clinique me fournir en seringues et ampoules de progestérone pour les injections en IM.
L. procède à la 1ère perfusion d’intralipides. C’est fastidieux. Mes veines se sont pas très coopérantes… Mais on finit par y arriver.
Avant de quitter la clinique pour filer à Vienne, nous apprenons que notre donneuse a été ponctionnée de 13 ovocytes (11 à la tentative de février). Pour moi, le chiffre 13 a toujours été un porte-bonheur…
Vendredi 4 juillet (J1)
11 ovocytes matures (sur les 13 prélevés la veille donc) et 9 fécondés (à 2 cellules).
Samedi 5 juillet (J2)
9 embryons (contre 7 pour notre FIV-DO de février) :
- 6 de 4 cellules,
- 1 de 5 cellules,
- 2 de 3 cellules.
Dimanche 6 juillet (J3)
9 embryons (contre 6 pour notre FIV-DO de février) :
- 1 de 10 cellules,
- 5 de 8 cellules,
- 2 de 6 cellules,
- 1 de 4 cellules.
soit un total de 66 cellules rien que pour nous (oui, bon, je sais… ça ne se compte pas comme ça…).
Lundi 7 juillet (J4)
Pas d’information de la clinique ce jour. La nature faire son oeuvre… Nous quittons Vienne pour Brno. Nous sommes plutôt confiants et la vie est belle…
Mardi 8 juillet (J5)
13h30, jour du transfert. Nous sommes accueillis par L., celle qui m’avait perfusée le jour de la ponction ! Elle vérifie nos identités respectives.
Puis, le Dr M. nous reçoit et nous communique les informations tant attendues du jour concernant l’évolution de nos embryons :
- 2 beaux blastocystes de grade 1 (2 XB –blastocyste expansé-) que l’on m’a transférés,
- 3 EB (blastocyste précoce) de grade 2,
- 1 CM (morula compactée) de grade 2,
- 1 embryon de 5 cellules,
- 2 embryons qui ont arrêté leur croissance.
Je sais que le Dr M. préfère ne transférer qu’1 embryon plutôt que 2. Pour lui, les grossesses gémellaires sont souvent à risque et parfois très compliquées…
Mais dans notre cas, la question du transfert d’1 ou de 2 ne s’est même pas posée. Nous étions tous les 3 convaincus de la nécessité d’en transférer 2, non pas pour augmenter les chances de grossesse gémellaire mais pour augmenter les chances d’implantation d’1 embryon. Avec les échecs du passé et vu mon problème d’implantation, nous n’avons donc eu aucune mise en garde spécifique. C’était une évidence, encore une fois, ce transfert de 2.
On passe à l’échographie de mesure de l’endomètre. Il est à 9,3 mm et a encore un peu grossi depuis J0, donc tout va bien (9,5 mm en février).
Le transfert s’est fait en toute délicatesse (rapport au passage du col difficile chez moi…), je n’ai absolument rien senti (rien avoir avec la dernière fois) et j’ignore pourquoi, j’ai explosé en larmes juste après le transfert.
J’avais gardé en moi ce trop plein d ‘émotions pendant ces derniers mois et j’ai craqué sur place, réalisant probablement véritablement l’enjeu : ou par miracle ça marche ou jamais nous ne serons parents…
L’infirmière M. nous emmène pour ma 2ème perfusion d’intralipides. Ca sera plus rapide que celle du jour de la ponction. Ma veine est moins « capricieuse ».
Nous passerons la nuit à Brno pour rentrer à Paris le lendemain.
Mon homme et son spermo
Mon homme a une tératospermie modérée. Les normes en République Tchèque ne sont pas du tout les mêmes qu’en France. Du coup, il ne faut pas s’inquiéter de voir inscrit noir sur blanc sur le compte-rendu du spermogramme « asthénozoospermie« . Nos critères en France sont vus à la baisse…
Ceci étant, et pour augmenter nos chances de fécondation, mon homme a (gentiment) accepté de prendre le traitement suivant :
- Conceptio Homme pendant 90 jours ;
- Vitamine C Acerola pendant 83 jours ;
- Vitamine D pendant 78 jours ;
- Au moins 1/2 jus de citron pressé tous les matins.
Ce traitement a eu pour effet d’améliorer la mobilité, la mobilité progressive ainsi que la concentration de spermatozoïdes.
Number 4 et mon homme pensent que c’est un hasard si le spermogramme s’est amélioré… Moi, je n’en suis pas si convaincue !
Je reste persuadée que ce traitement sur presque 3 mois (avec l’arrêt de l’alcool et de la charcuterie + une alimentation équilibrée…) ont participé à une meilleure récolte/production spermatique.
Regardez plutôt :
- la mobilité progressive : la valeur mesurée en février était de 7 % ; elle est passée à 27 % en juillet (limite inférieure = 32 %) ;
- la concentration de spermatozoïdes (je vous épargne l’unité de mesure…) est passée de 88 à 105 (limite inférieure = 15) ;
- la mobilité est passée de 66 % à 78 % (limite inférieure = 40 %) ;
- la morphologie normale, elle, reste inchangée (4 % ; ce qui correspond à la limite inférieure).
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, nous apprendrons 2 jours après le transfert que nous avons 2HB2 vitrifiés à J6, c’est-à-dire 2 blastocystes segmentant de grade 2.
Les étapes clés de ma grossesse
15/07/14 : 12 DPO, soit 6,5 jours post-transfert, dosage de beta HCG à 62 ui.
17/07/14 : 14 DPO, soit 9 jours post-transfert, dosage de beta HCG à 223 ui.
19/07/14 : 16 DPO, soit 11 jours post-trasnfert, dosage de beta HCG à 483 ui.
21/07/14 : 18 DPO, soit 13 jours post-transfert, dosage de beta HCG à 1036 ui.
23/07/14 : 20 DPO, soit 15 jours post-transfert, dosage de beta HCG à 2145 ui.
25/07/14 : 22 DPO, 5 SA +1, soit 17 jours post-transfert, dosage de beta HCG à 3484 ui. Echographie n° 1 (avec Number 4 !!!) : il y a un sac intra-utérin, et donc DANS l’utérus, de 5 à 7 mm.
31/07/14 : 28 DPO, 6 SA, dosage de beta HCG à 13 366 ui.
05/08/14 : 33 DPO, 6 SA +5. Echographie n° 2 : sac ovulaire de 19 mm. Longueur crânio-caudale (LCC) de notre embryon : 5,9 mm. Activité cardiaque décelée (116 bpm -battements par minute-). La vésicule vitelline est bien individualisée et de bonne dimension. Nous pleurons toutes les larmes de notre corps. Inscription à la maternité (celle de mes rêves… celle où j’avais déjà été inscrite… celle où j’avais dû, le coeur meurtri, me désinscrire…).
07/08/14 : 35 DPO, 7 SA. Je « pisse » littéralement le sang, perds l’équivalent d’au moins un litre de sang ainsi que d’énormes caillots. Je préviens mon homme qui appelle le SAMU et me rejoint dans un état lamentable… Une ambulance arrive, nous emmène aux urgences. Vu notre état à tous les deux, on ne nous fait pas attendre. Au lieu de remplir le pot devant contenir les urines, je le remplis de caillots… L’horreur. Echographie n° 3 : notre miracle est là. Comment est-ce possible ??? Nous sommes tellement secoués et reconnaissants à la vie. LCC de notre embryon : 7,2 mm. Sac : 12,9 x 21,8 mm. Diagnostic : Lame de décollement du trophoblaste de 5 mm. en antérieur.
18/08/14 : 8 SA +4. Echographie n° 4 : Sans doute l’échographie la plus surprenante. 1ère échographie en sus-pubienne. Sac de 29,6 mm. On distingue parfaitement la tête, le buste, les bras et jambes de notre embryon dont la LCC est de presque 2 cm (19,4 mm). Que d’émotion de le voir gigoter de façon si active…
28/08/14 : 10 SA. Echographie n° 5 : c’est notre 1ère échographie biométrique et morphologique… avec une sage-femme ! Comme ça m’a fait bizarre d’aller à mon centre d’échographie habituel mais cette fois, d’être reçus tous les deux de l’autre côté. Du côté du cabinet de la sage-femme. Me retrouver là, avec ces femmes aux ventres ronds, moi, l’ex-PMette et galérienne de la procréation. Notre petit mesure 3 cm et le BIP (diamètre bipariétal) est de 12 mm. Activité cardiaque mesurée à 170 bpm. Il paraît qu’il est « parfait » et qu’il a une très bonne vitalité ! Les 4 membres sont bien visualisés. Nous avons les félicitations des médecins échographistes qui me connaissent bien. Gros pincement au coeur… Je réalise que je suis passée de l’autre côté. Le décollement du pôle inférieur de 10 mm semble être en voie de résorption… sauf que… j’ai encore des saignements…
01/09/14 : 10 SA +4. Echographie n° 6 avec Number 4 !!! Du fait de mon décollement et des saignements, cette échographie ne se fera que par la voie sus-pubienne. Qu’importe ! On a vu et entendu notre petit… devenu grand. Il mesure désormais 3,7 cm (LCC) et son coeur bat la chamade… Les mots me manquent pour vous décrire cette consultation. J’ai déclaré ma flamme à Number 4, lui ai dit tout ce que j’avais sur le coeur… et toute notre reconnaissance… Bref, je passe, car je vais pleurer… encore…
15/09/14 : 12 SA +4. Echographie morphologique officielle du 1er trimestre n° 7 à la maternité. Cette maternité tant rêvée. Celle où j’avais déjà été inscrite sans pouvoir y aller. Cette maternité de niveau 3 la plus proche de chez nous. Une échographie qui nous a, encore une fois, fait trembler. On a pu voir notre enfant sous toutes les coutures. Il a tout ce qu’il faut où il faut : cerveau, bras, mains, jambes, pieds, buste, reins, colonne vertébrale, estomac, fémur, yeux, nez, cordon… et j’en passe. Clarté nucale : 1,5 mm. LCC : 6,32 cm. Activité cardiaque : 160 battements/min. Vu comme il était positionné, ce fourbe, l’échographiste n’a pas pu distinguer entre les jambes. C’est un pudique ! Rencontre avec un interne, deux échographistes, une infirmière, une sage-femme… Equipe au top du top. Je n’ai absolument rien à en redire. Tout est clair, facile et enfin normal. L’évaluation du risque de trisomie 21 est estimée à 1/10.000, le rapport « le plus faible qui soit », nous a dit la super sage-femme. Nous sortons de là complètement sonnés. Comme si nous étions dans un rêve. Oui, un rêve qui j’espère, va durer encore des mois, des mois et des mois… Nous terminons l’entretien avec la sage-femme avec la fameuse attestation de grossesse et le si précieux sésame : la déclaration de grossesse. Je recevrai mon livret de maternité plus tard. Je suis une pregnant biiiiaaatch enceinte et c’est enfin officiel ! Je peux le crier à la terre entière.
Prochaines étapes
- écho (avec Number 4 !) : le 30/09/14, à 14 SA +5 ;
- rdv à la mater avec un médecin pour le suivi de la grossesse le 24/10/14, à 18 SA +1 ;
- rdv à la mater pour l’écho officielle du 2ème trimestre le 01/12/14, à 23 SA +4.
Les symptômes
Quand on est enceinte, les symptômes et désagréments liés à la grossesse permettent d’être rassurée, c’est certain.
Mais (et je ne me plains pas, hein, je dis juste !) j’ai passé 2 mois alitée. Heureusement que j’étais en vacances et donc disponible pour accueillir tous ces maux.
Maux qui se sont caractérisés par de très grosses nausées persistantes et en continu -à me réveiller la nuit, par exemple- (mais se retrouver la tête par-dessus la cuvette quand on a attendu ça pendant si longtemps reste une expérience intéressante !).
Même si aujourd’hui, je vais beaucoup mieux, mon début de grossesse n’a pas été facile : fièvre à répétition (due à la progestérone en IM), fatigue extrême (jusqu’à ne pas avoir la force de prendre une douche… parfois plusieurs jours de suite…) à dormir jusqu’à 20h/jour (oui, c’est possible !), nausées et sensation d’être tout le temps barbouillée, perte totale d’appétit (moi qui suis si gourmande d’habitude !)…
Aujourd’hui, tout ceci est derrière moi. Un nouveau chapitre s’ouvre. Je vais profiter pleinement de ma si précieuse grossesse.